Nouvelle Rep. (Alain Vildart) : Forte mobilisation pour l'école et les retraites

Publié le par SLU-Lu Orléans

Coïncidence, hier à 14 h 30 devant la préfecture, deux manifestations se sont côtoyées : l'une contre la carte scolaire, l'autre pour la défense des retraites.
N ous ne l'avons pas fait exprès, mais le hasard fait bien les choses, estime dans son micro Stéphane Ricordeau au nom de la FSU.
« Cette rencontre intergénérationnelle veut que la jeunesse ait un avenir, et les retraités une vie décente. Notre mobilisation pour l'école a vu des avancées dans le premier degré puisque trois fermetures sont abandonnées, et que nous comptons trois classes supplémentaires. »
Le dernier CDEN (conseil départemental de l'Éducation nationale), a été clair lors de sa réunion de lundi après-midi. « Les décisions de l'inspection d'académie ont été repoussées de manière unanime par les communes, les représentants du personnel, les parents d'élèves. »
 
Du jamais vu
Pour autant, la manière dont s'est déroulé ce conseil laisse un chat dans la gorge du syndicaliste. « C'est du jamais vu ! C'est la première fois que l'inspecteur d'académie ne nous donne pas le moindre document propre et achevé. C'est de l'irrespect total. De surcroît, il a pris deux décisions dans la nuit de lundi à mardi, dont celle d'abandonner la fermeture de Noyers.
Il reste un contentieux très important au niveau des réseaux d'aide. L'inspecteur prend cinq postes de la dotation départementale pour des postes qui étaient déjà en surnombre l'année dernière. Plus que jamais nous devons être ensemble sur le terrain de l'école dans le cadre de la défense générale des services publics. »
Ensemble, malgré la pluie, il y avait tout de même pas mal de monde.
Autour de 500 personnes se sont ébranlées pour un mini-défilé autour du pâté de maisons où se trouve le palais de justice.
On reconnaissait un certain nombre d'élus dans ce cortège, dont le maire de Blois Marc Gricourt. Côté parents d'élèves, les banderoles de plusieurs villes ou regroupements pédagogiques intercommunaux dans lesquels des classes sont menacées, flottaient au vent. Villebarou, Vineuil (les Girards), Nouan/Saint-Viâtre. Sans oublier le très poétique « Pézou, Lisle, Lignières, Renay et Busloup » !
« Une école qui ferme dans un village, c'est un peu le village qui ferme » résumait une mère de famille.
Une délégation d'une dizaine de personnes a longuement été reçue par le préfet. « On nous a écoutés… » conclut sans illusion l'un de ses porte-parole.
Alain Vildart

Nouvelle republique du samedi 27 Février

Publié dans Maternelle -> Lycée

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