L'information philologique (17/5/17) : « Il faut s’arrêter » : quelques réflexions sur les heurs et malheurs du financement par projet

Publié le par SLU Orléans

« Et bien plus, la cause finale d’une chose est une fin, et est telle qu’elle n’est pas en vue d’autre chose mais que toutes les autres choses sont en vue d’elle, de sorte que s’il doit exister un dernier terme de cette sorte, il n’y aura pas de suite infinie – mais que si un tel terme n’existe pas, il n’y aura pas de cause finale. Mais ceux qui échafaudent ce genre de suite infinie, sans y prendre garde détruisent la nature du bien (et certes personne n’entreprendrait de faire quoi que ce soit s’il ne s’attendait pas à atteindre une limite) : et il n’y aurait pas non plus d’intelligence parmi les réalités, puisque l’être doué d’intelligence agit toujours en vue de quelque chose, et que ce quelque chose, c’est une limite : car la fin est une limite. » Aristote Métaphysique 994b 10-15

Comme le souligne Aristote dans le petit extrait de la Métaphysique ci-dessus, l’action n’est efficace que lorsqu’elle est « en vue de quelque chose ». Les séries infinies ont au contraire un caractère décourageant qui bride l’initiative – et qui mieux que les chercheurs mesure chaque jour les effets désespérants de la longue durée du travail scientifique, et la tendance à la procrastination – et derrière elle, à l’inaction – que cette durée entretient ? A contrario, rien de mieux qu’un échéancier serré pour se mettre en train et abattre de la besogne. Camarade chercheur, réveille-toi ! Le temps est ton adversaire, ne le laisse pas filer, rentabilise-le – et pour ce faire, suit les bonnes pratiques et monte des PROJETS. Lire la suite ICI

Publié dans Recherche, LRU : Budget

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